dimanche 22 décembre 2013

Fausses accusations : quelle présomption d'innocence ? (2)

Tel que promis dans ma dernière chronique, qui relatait la triste histoire de Simon, victime du harcèlement de son ex-conjointe, mais aussi du système policier et judiciaire de sa localité, j'enchaîne avec la quête d'informations de celui qui a fait connaître cette saga au public par le biais d'un article fort détaillé dans la magazine pour hommes Summum.

Jean-François Guay
Ce journaliste pigiste, Jean-François Guay, est certainement le premier, à ma connaissance, à aborder et à dénoncer, dans un média autre que social, l'enfer policier et judiciaire que vivent de trop nombreux hommes au Québec, une société distincte où, paraît-il, l'égalité homme femme reste un devoir d'État.  Mon œil... L'égalité sans réciprocité, avantageant toujours la même partie au détriment de l'autre n'est rien de plus que fumisterie et imposture.

Les constats de cet homme téméraire lui vaudront certainement, si tel n'est pas déjà le cas, de se voir accoler les épithètes de masculiniste, d'antiféministe, de misogyne et de quelques autres politesses inhérentes au lexique d'idéologues pour qui toute dénonciation de comportements féminins haineux ou déviants ne peut être attribuable qu'à un refus patriarcal d'admettre l'inexorable marche des femmes vers l'égalité, par définition toujours essentiellement tournée vers le bien.  La réalité peut s'avérer aux antipodes de ces nobles ambitions...

Un bref rappel

C'est par l'intermédiaire de Simon (nom fictif), le héros involontaire du récit de Guay, que j'ai fait la connaissance de ce dernier.  Les réflexions et constats des deux hommes sont venus valider des perceptions que j'avais moi-même formulées à plusieurs reprises dans mon blog.  J'y ai déjà relaté plusieurs cas au moins aussi dramatiques et injustes vécus par des hommes, leurs nouvelles conjointes et leurs enfants.  

Il suffit d'une conjointe ou d'une ex-conjointe mal intentionnée pour mettre le feu aux poudres et attirer sur un homme sans reproches les foudres d'un système sacralisant la parole de son accusatrice et niant à sa victime tout droit à la présomption d'innocence.  Car c'est cette tragique réalité, véritable accroc à la Justice de notre État de droit, que ce récit, comme bien d'autres histoires vécues, révèle : la suppression de la présomption d'innocence dans le cas où la partie accusatrice est féminine et la partie accusée, masculine.

Cet état de fait aura valu à Simon 405 jours d'enfer pendant lesquel il sera tour à tour faussement accusé de violence conjugale, arrêté à deux reprises - sans compter plusieurs autres tentatives d'arrestation -, acculé à la dépression au point d'attenter à sa vie, pour enfin se voir refuser tout recours judiciaire contre sa malveillante ex-conjointe, une fois innocenté et lourdement endetté par des procédures judiciaires stériles.

Il est impossible au Québec de traduire en justice au criminel une ex-conjointe qui a porté de fausses accusations.  Ceci est d'ailleurs vrai pour toute femme, conjointe ou pas, portant de fausses accusations contre un homme, le délit de méfait public, pourtant inscrit au Code criminel canadien, ne s'appliquant pas pour elles, gracieuseté de notre omnipotent féminisme d'État.  Cette impunité ouvre la porte à de nombreux abus encombrant notre système judiciaire déjà engorgé.

Une politique inspirée d'une imposture...


Quel pouvoir discrétionnaire ?
C'est si inusité de voir un journaliste aller au fond des choses sur un sujet aussi explosif !  Jean-François Guay a recueilli les propos de Bruno Blouin, sergent-détective retraité du SPVM, qui lui a expliqué que l'arrestation est automatique, dès qu'une plainte pour violence conjugale est déposée.  « C'est une politique ministérielle, nous n'avons pas de pouvoir discrétionnaire », a-t-il précisé.  

M Blouin fait ici allusion à la politique d'intervention en violence conjugale, instaurée au milieu des années 80 alors que Mme Pauline Marois occupait les fonctions de ministre à la Condition féminine.  Cette politique a été élaborée à la suite d'une présumée statistique fédérale prétendant qu'une femme sur dix, mariée ou en union de fait, était chroniquement battue par son conjoint au Canada.  Linda McCleod, l'une des deux responsables de cette statistique inventée, devait admettre en 1994 que celle-ci n'avait aucun fondement scientifique.  Le Québec devait pourtant s'en inspirer.  Et continue de le faire...

En 1984, la population de la belle province avoisinait les six millions de résidents.  Des fonctionnaires sans grande rigueur scientifique se dirent alors que, la moitié féminine du Québec représentant environ trois millions de personnes, une femme sur dix, chroniquement battue, mariée ou en union de fait, devait équivaloir à 300 000 résidentes, pour faire un chiffre rond.  Le hic, c'est que ce chiffre himalayen inclut tout autant le bébé de sexe féminin que la religieuse nonagénaire n'ayant jamais connu les plaisirs des sens...  L'imposture est flagrante.

Un excellent article de L'Express offre un éclairage additionnel sur la fabrication de cette statistique :  « Durant vingt-quatre ans, les "300 000" deviennent le leitmotiv des mouvements féministes québécois, jusqu'à ce que l'Institut de la statistique du Québec publie une enquête digne de ce nom, en 2004, qui ne compte plus que 14 209 femmes se disant victimes de violences conjugales. Quant aux 52 Québécoises assassinées par leur conjoint ou ex-conjoint, les chiffres publiés par la Sécurité publique du Québec en 2000-2001 donnent 14 femmes et 7 hommes assassinés par leur conjoint. »

Guay relate de son côté que Denis Laroche, statisticien particulièrement honni des féministes d'État, avait dès le début soupçonné l'imposture des 300 000 femmes battues : « J'ai dérangé beaucoup de personnes dans divers ministères dans ma quête de réponses.  Des représentantes du Conseil du statut de la femme ont fait pression sur moi pour que je laisse tomber. »  Vous dire mon étonnement...

C'est pourtant en raison de cette fumisterie, dénoncée avec rigueur par L'après-rupture dans l'essai intitulé judicieusement 300 000 femmes battues, y avez-vous cru ?, que les policiers sont toujours tenus d'arrêter et de détenir un homme sur simple dénonciation.  M Blouin a confié à Jean-François Guay que le cas de Simon n'était pas rare, et même qu'il était inévitable.  

Denis Laroche
La crainte de représailles pèse pour beaucoup dans le maintien de cette procédure inquisitoriale : « Personne ne veut se retrouver avec une plainte en déontologie ou une plainte au Barreau, a précisé M Blouin.  On ne court pas de risque et des poursuites sont alors entamées à titre préventif dans des dossiers où il n'y a qu'apparence de violence conjugale. »  Eh oui, vous avez bien lu : des poursuites à titre préventif...

Jean-François Guay enchaîne : « Si la présumée victime est déterminée à vouloir nuire à l'ex-conjoint, le système lui ouvre toute grande la porte pour mener sa vendetta, et ce, en toute impunité. »  Bien sûr, pas d'accusation de méfait public dans le cas de la manipulatrice...

D'autres voix s'élèvent  

Me André Blanchette, avocat criminaliste interrogé par Guay, abonde dans ce sens : « Le traitement accordé aux hommes, lors du processus judiciaire, est souvent plus lourd quand on pense notamment à l'arrestation, à la détention et à l'imposition des conditions de remise en liberté.  Il faut malheureusement souvent attendre l'audition du procès avant que les parties ne se retrouvent à armes égales et que justice ne soit enfin rendue. »  

Ces délais peuvent atteindre parfois plus d'un an après la mise en accusation.  Imaginez l'horreur et l'angoisse de l'attente pour un homme qui n'a rien à se reprocher, comme Simon.  Yves Nantel, travailleur social et bénévole au Service d'aide aux conjoints (SAC) depuis 1989, n'hésite pas à parler de profilage de genre, devant le nombre quotidien d'appels de détresse d'hommes soudainement aux prises avec des accusations au criminel.  Certains évoquent même le suicide. 

« On fait arrêter des pères le vendredi à 17 h, pour qu'ils passent le week-end en dedans, affirme l'intervenant.  Ils perdent ainsi leur droit d'accès aux enfants ou carrément leur accès au domicile familial. »  Rappelez vous la citation de George Dupuy, auteur de Coupable d'être un homme, mentionnée dans ma chronique précédente : « (...) aujourd'hui, sur simple dénonciation ou allégation auprès de la police, une femme peut priver son conjoint de son logement et de ses enfants. »  Il écrivait cette phrase en 2000.  Elle est toujours d'actualité en 2013.

Manon Monastesse
Tandis que des défenseurs de la condition masculine comme Lise Bilodeau, présidente de l'Action des nouvelles conjointes et des nouveaux conjoints du Québec (ANCQ) et Jean-Claude Boucher, président de L'après-rupture, dénoncent avec vigueur l'injustice légalisée subie par les hommes et la violence des femmes qui utilisent à des fins malveillantes le système actuel, on ne sera pas surpris d'apprendre que Manon Monastesse, directrice de la Fédération des ressources d'hébergement pour femmes violentées et en difficulté du Québec, refusant toute entrevue au journaliste de Summum, n'a pas hésité, sans même connaître les tenants et aboutissants de l'histoire de Simon, à mettre en doute sa version.  

Simon ne s'avoue pas battu...

Simon compte bien faire pression auprès de son député afin de défendre le dossier des fausses allégations, des injustices qu'elles entraînent, et de l'impunité offerte à celles qui les profèrent.  Un labeur de longue haleine l'attend sans doute, en vue d'un dénouement incertain.  

Il faut néanmoins l'encourager : si lui et des gens comme lui restent passifs, on peut être assuré que rien ne bougera dans un dossier aussi marqué par l'injustice sociale et par le sexisme envers les hommes.  En aucun cas une telle situation, favorisée par le lâche silence de médias complices, ne doit perdurer indéfiniment dans l'isolement des prisons et des cours de justice.

13 commentaires:

bisbilloe100 a dit…

Depuis l'adoption en catimini dans le milieu des années '80, et sans la moindre discussion publique, sous la pression colossale exercée par les féministes d'état, de la 'politique d'intervention en matière de violence conjugale’ qui impose à la police, à la couronne et à la magistrature le principe rigide de ‘tolérance zéro’ en matière de violence conjugale, il est désormais autorisé au Québec de stigmatiser les hommes en relation de couple sur la seule base d'allégations dont la véracité ne sera jamais évaluée. Or en ce domaine comme en d’autres, tolérance zéro rime trop souvent avec intelligence zéro. Dans les faits, depuis cette date fatidique, nous avons cessé de vivre dans un état de droit.

Cette ‘politique’ fut adoptée sur la base d'une fabulation à l'effet que pas moins de 300 000 femmes subissaient de la violence conjugale à chaque année dans la belle province. À sa face même, il s'agit d’un grossier mensonge dont la fausseté fut exposée publiquement lors de la publication en 2010 aux éditions Café Crème d'un ouvrage collectif intitulé '300 000 femmes battues, y avez-vous cru ?'

Depuis la publication de ce bouquin, aucun des graves propos ne fut démenti sur la place publique. Pourtant, l’infâme ‘politique’ ne fut jamais répudiée, confirmant par défaut que la police obéit à une ligne de commande politique.

Dès lors, toutes les dérives institutionnelles sont autorisées.

Dès lors, la vie de n’importe quel couple peut se terminer abruptement par un très désagréable séjour en prison, dès l’instant où la conjointe en manifeste le désir. Il ne s’agit ici que d’un seul des innombrables dégâts engendrés en société dans le sillage du féminisme d’état, une idéologie issue directement de l’imagination fertile des sociopathes à la solde des oligarques. Au Québec, les hommes doivent accepter de vivre avec cette épée suspendue par un crin de cheval au-dessus de leur tête, à l’image de Damoclès, si d’emblée ils sont séduits par l’idée de vivre en couple avec une tendre moitié.

Au lieu de nous proposer une autre charte élaborée sur un tissus de mensonge, ce gouvernement devrait avant toute chose répudier cette ‘politique’ digne des pires dictatures que cette terre a hébergées. Peut-être alors sera-t-il enfin possible d’aborder la question de l’égalité entre les hommes et les femmes, mais certainement pas avant.

Anonyme a dit…

@Bisbille

Malgré mes obligations religieuses je deviens de plus en plus moi-même réticent au mariage, à cause de la rigidité due au totalitarisme féministe. A cause de l'omniprésence du féminisme notamment via l'ONG. Quand je vois que les jeunes femmes du Maghreb sont à leur tour corrompues par le féminisme de comptoir, alors que certaines femmes sont mariées de forces et excisées de force. Dois-je en conclure que partout le féminisme au lieu de s'occuper réellement des problématiques concernant les femmes opposent plutôt ces dernières aux hommes en leur donnant des privilèges de façon exceptionnel.
Eh oui le soit-disant féminisme islamique malgré les apparences (défense du voile) suit exactement le même chemin que le féminisme occidental. Je préfère pour ma part une occidentale bien féminine et simple qui sait parler aux mecs qu'une féministe chieuse, froide et névrosée comme s'il elle avait avalé 10 cafés d'affilée et fumé 15 clopes d'un coup. Il est fort à parier que d'ici 20 ans le féminisme islamique ou arabe plutôt devienne comme le féminisme européen. D'ailleurs l'Europe à mon plus grand désespoir ne veut toujours pas reconnaître la violence exercée à l'encontre des hommes comme pour chez vous au Canada. Pourtant ça fait bien 1/2 ans que l'on en parle. Comment se fait il que le féminisme avance à pas de géant malgré l'hostilité qu'il inspire et que les hommes battus et les hommes discriminés dans les secteurs juridiques, associatifs et éducatifs - où comme par hasard les femmes presque toutes féministes y sont légion - continuent de raser les murs ?

Que pensez vous du féminisme intellectuel ? Celui-là même qui s'appuie sur une idée farfelue que la femme est, a et sera toujours aliénée au patriarcat, sans avoir constaté que dans la majorité des cas ce sont les hommes qui se retrouvent exclus et leur souffrance surtout celle liée aux femmes passée sous silence.

Pour finir voici un exemple de féminisme universitaire ; une sorte de laboratoire qui leur permets d'entretenir leur tyrannie voire de la renforcer :
http://www.homme-culture-identite.com/article-elsa-dorlin-le-feminisme-a-pour-ambition-de-revolutionner-la-societe-119537878.html

Anonyme a dit…

Bon texte

Les féministes-sexistes sont des expertes dans l art d inventer ou gonfler des faits et statistiques pour augmenter leur pouvoirs sexiste et oppressif sur nos sociétés.

Mais le mal est plus profond que cela...au delà des fausses statistiques...si ce genre de politiques sexiste sont adopter et maintenu, c est simplement que l on vit dans une société suprémaciste-feministe ou les femmes sont considérer plus importantes que les hommes a la base.

Et ce n est pas le seul exemple de politique sexiste anti-homme faite par nos gouvernement.
Et quand ce n est pas la loi ou politique qui est sexiste...le sexisme arrive dans l application concrète sur le terrain.

Les statistiques démontre que les femmes sont responsable de 50% de la violence conjugale, et pourtant encore en 2013 il n existe pratiquement aucune aide pour les hommes victimes.

On a vu un autre exemple du suprématisme féminisme dans le débat sur la prostitution.
Seul les femmes ont eu la parole dans ce débat! Et autant les prostituées que les féministes puritaines misandristes dont le CSF ont tenu un discours anti-hommes.
Les Pour voulaient la légalisation car tout les hommes sont des agresseurs potentiels, ca été le seul argument des prostitués. Et les Antis, elles, étaient contre car les hommes sont tous des pervers ou des violeurs exploiteurs de femmes.
Et que même une relation entre adulte consentant est un viole ou une exploitation.
Et probablement que notre gouvernement féministe de droite a Ottawa va écouté les féministes puritaines du CSF en faisant une loi absurde de stupidité en légalisant les prostitués mais en criminalisant les pauvres hommes clients, coupable d avoir cédé a un désir naturel. Même si cette loi ne règlera rien et va même empirer le problème de tout le monde (prostituée incluse).. c est pas ca l important... l important est de criminalisé les hommes, et leur sexualité.

Anonyme a dit…

Guide pratique lors d'une arrestation.
1) Ferme ta yeule!
Shut up. Ne dis rien. Pas un mot. Les flics ne sont pas tes amis ils sont là pour monter un cas contre toi- FERME TA YEULE!
2) Ne signe rien
La seule chose que tu dois signer c'est l'enveloppe avec tes biens dedans, lorsqu'on te libère. Signe ca et rien d'autre!
3) N'écoute jamais les promesses d'un policier- il n'a absolument aucun pouvoir sur l'avocat de la couronne et encore moins sur le juge. Un policier n'a *aucune influence* dans le système judiciaire. Sa job, c'est de monter un dossier contre toi (puisqu'il t'a arreté duh!!)
SHUT THE FUCK UP!
4)Dès le moment ou on te passe les menottes et on te lits tes doits SHUT THE FUCK UP!!! SHUT UP!!! Ne dia rien. Ta yeule!.
Le flic n'est pas intéréssé par ton aspect de l'histoire= i récolte tout ce qu'il peut pour justifier son arrestation.
COPS ARE *NOT* YOUR FRIEND!!!
Fermes ta yeule!!

5) Dès qu'on t'as lu tes droits, cesse de parler (2)- ne décline pas ton nom, ton numéro d'assurance sociale, ton adresse ou même ta marque de short. La Constitution Canadienne *protège* ton droit au silence. USE IT!! Après 48 heures de silence *total*- ils sont obligés de te libérer ... ou de te mettre une charge.
Trust me on this one. Les procureur(es) préfèrent te laisser partir que de perdre un dossier qui parait sur le leur comme une perte. Ils (elles) ont une carrière après tout, nom de Dieu!
6) Forget dogs! TECHNOLOGY is man best friend! Film everything, record everything- make damn sure everything she says says an everything she wants is recorded.
On sait jamais quand la salope va nous trainer en cours... et pou quoi...???

Word to the Wise- enregistrer tout...


Malthus

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Hélas, des conseils judicieux, Malthus. À une certaine époque, vous auriez passé pour parano. Je suis sûr qu'aux yeux de gens qui ne sont pas au fait de la réalité dénoncée dans cette chronique, vous l'êtes de toute façon. S'ils savaient...

Anonyme a dit…

pendant qu'au Canada les hommes battus sont cyniquement ignorés par les féministes et qu'en France sachant l'avancée du Canada en matière de condition masculine eh bien c'est encore pire, puisque l'on ne reconnait toujours pas les violences féminines. Figurez-vous que dans un pays du Maghreb qui est sensé être en retard par rapport à la France eh bien on médiatise les hommes battus et les féministes ne sont pas contentes que l'on médiatise ce phénomène "minimale". Si si je vous jure !
Vous ne me croyez pas ?
"déplore aussi un programme sur les hommes victimes de violences passé à la radio nationale le 2 décembre dernier, estimant, de ce fait, que se concentrer sur les rares cas de violences contre le genre masculin vise à étouffer le véritable problème qui touche beaucoup plus la gent féminine."
http://www.yabiladi.com/articles/details/21655/maroc-feministes-s-en-prennent-television.html

Anonyme a dit…

Il y a de plus, cette violence entretenue par les juges envers les hommes, la fameuse lois des juges. Cette violence aussi se doit d'être dévoilée. Le pouvoir discrétionnaire, dont ils sont pourvus, leur permet les pires outrages, d'outrepasser les fondements de la justice, et des lois, telles quelles sont définies. Comme si, ces dites lois n'étaient pas déjà démesurément coercitives et injustes envers les hommes. A quand une commission pour révéler toute l'ampleur de ces horreurs, payés à grands frais par tous, et subit par tant d'hommes. Je me suis rendu personnellement en cour d'appel dans mon cas de divorce, et je ne vous cacherai pas ma stupéfaction, lors que j'ai entendu de la part d'un des trois juges siégeant cette journée-là, "les choses passent parfois différemment dans le droit de la famille". Cette petite phrase, faisait suite a un excellent plaidoyer de la part de mon avocate, mon cas s'appuyait sur une jurisprudence de la cour d'appel, et était en tout point identique, en terme de droit, a celle-ci. Mais non, les juges décidèrent plutôt d'invoquer "une intention" de ma part, et me refusèrent le droit de récupérer le capital investit dans l'achat de notre maison à cette époque, bien que celui-ci fut appliquer a l'achat de la maison....avant la date du mariage !! Non, plutôt, l'intention d'investir dans un projet de vie commune avec madame, tenait en lieu d'abandon de mon capital, par sous-entendement !!! Quelle fumisterie.
Le cas de jurisprudence de cette même cour d'appel, abondait tout simplement dans le sens commun de la dite loi sur le patrimoine familial, c'est a dire, le patrimoine familial est compose des bien acquis entre la date du mariage et la cessation de la vie commune. Cette fameuse date de cessation de vie commune est aussi un autre élément cavalièrement bafoué par les juges, toujours à l'avantage des femmes (ponction plus large des régîmes de pension du mari, augmentation de la valeur de la maison afin d'en donner plus a la femme, etc...) Les juges me dégoutent royalement, quelle bande de sans cœurs, menteurs. Comment font-ils pour se regarder dans le miroir le matin ?

Anonyme a dit…

la loi sur la violence conjugale en est une de juridiction federale.tout comme le code criminel.
je comprend tres bien la situation difficile que font face les hommes dans ces situations.mais je suis un peut tanner d entendre de la petite politique a lassociation facile tant a droite qu a gauche.
donc svp lachez moi un peut le "o quebec societe distincte".

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

La politique d'intervention en violence conjugale est de juridiction provinciale et a été votée sous le règne de Pauline Marois, alors ministre à la Condition féminine au milieu des années 80. C'est cette politique qui est à l'origine de l'abolition tacite de la présomption d'innocence, des enquêtes policières bâclées, et des procès ou la parole de la plaignante l'emporte trop souvent sur la vérification des faits. Faudra vous faire une raison...

Anonyme a dit…

monsieur kaestle,jai passer 7 ans en court criminel et familial en ontario
je ne sais pas si un jour je vais revoir mes enfants.jen ai payer des avocats et jen ai eu des deceptions.
le code criminel est federal le familial est provincial et semblable a chaque provinces.les policier qui arrete un criminel le font selon le code criminel pas selon la politique de madame chose.

Anonyme a dit…

le lien que je crois comprendre entre feminisme et politique.je prend comme exemple lise payette
qui pretend faire avancer la cause des femmes.mais qui dans le fond fait reculer la societe quebecoise qui se modernise dans l individualisme et la mondialisation anti-nationalisme.cest bizare a dire mais la madame score dans son propre but.ce qui fait l affaire du canada bien sure quand qu on comprend la politique.

Anonyme a dit…

je rajouterais a bien sure quand qu on comprend lhistoire et la politique du canada.on parle de deux nationalisme et culture completement different.lun a un role dominateur et imperialiste et le quebec lui est une colonie.quand il est question politique le faux et l ambigu reigne le federalisme est un leure et la separation quelque chose de personel ou vice ou versa.

Anonyme a dit…

Dans l'affaire Gomeshi, il a été accusé à tort par des menteuses, des manipulatrices, des profiteuses. J'espère qu'il va les poursuivre au criminel: "atteinte à la réputation", "méfait public" et au civil.

J'aimerais souligner que je ne partage pas du tout ses pratiques sexuelles, et ceci étant dit, il n'en demeure pas moins qu'il a été traité très injustement.

Un système qui prend pour acquis que les femmes disent toujours la vérité est très dangereux. Politique tolérance zéro, c'est bien beau, mais cela doit aussi s'appliquer aux femmes: tolérance zéro pour les menteries, pour les fausses accusations, pour l'utilisation de la justice à des fins de vendetta.

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...